L'Union des Mutuelles de la Réunion

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Interview du Président de l'UMR dans l'Eco Austral

Vie de la Mutuelle | Publié le 29 août 2024

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JEAN-DANIEL BALANCOURT, PRÉSIDENT DE L’UMR :

Mutualiste dans l’âme, Jean-Daniel Balancourt préside l’Union des Mutuelles de La Réunion (UMR) qui est attachée à l’égalité des citoyens en matière de santé. Un déf à relever alors que la Sécurité Sociale réduit ses remboursements, mettant les mutuelles sous pression.

 

L’Éco austral : Pouvez-vous nous présenter l’UMR ?

Jean-Daniel Balancourt : L’UMR, c’est l’Union des Mutuelles de La Réunion, créée en 1986 à l’initiative de ses mutuelles fondatrices que sont la Mutuelle Familiale, la Mutuelle des Collectivités Territoriales et la Mutuelle de Prévoyance et de l’Habitat. Ce sont de vraies mutuelles qui relèvent toutes du code de la mutualité. C’est un modèle économique participatif. La gouvernance de chaque mutuelle est assurée par des adhérents élus au conseil d’administration. Elles proposent des garanties de complémentaire santé, de prévoyance aux particuliers, aux agents de la fonction publique, aux indépendants, aux entreprises pour les contrats collectifs, des contrats labellisés pour les agents territoriaux.

 

L’accès aux soins semble devenir plus diffcile avec une prise en charge de l’Assurance maladie qui se réduit ?

L’accès à la santé devrait se faire sans barrière fnancière. Or, aujourd’hui, nous pouvons constater que les politiques menées depuis plus de 30 ans ont conduit à la perte de solidarité entre les générations, entre les salariés et les retraités, en segmentant la population dans des dispositifs diférents sans transversalité (Contrat collectif obligatoire, contrat labellisé, Complémentaire Santé Solidaire, Protection Sociale Complémentaire…). À cette situation, s’ajoutent les transferts de charges de la Sécurité Sociale vers les mutuelles depuis plusieurs années. Si nous prenons le 100 % santé, indéniablement, c’est un progrès. Cependant, les dépenses sont payées globalement à 77 % par les mutuelles. Pour une prothèse dentaire qui coûte 290 euros, la Sécurité Sociale rembourse 74,16 euros et la mutuelle 215,84 euros. Pour une prothèse auditive qui coûte 1 140 euros, la Sécurité Sociale rembourse 480 euros et la mutuelle 852 euros.

 

Comment les mutuelles peuvent-elle supporter ces transferts de dépenses ?

Difficilement. Le modèle économique des mutuelles ne leur permet d’agir principalement que sur deux leviers : l’évolution des cotisations et celle des garanties. Il n’y a pas d’actionnaires pour faire des apports au capital social. Il n’y a donc pas de secret, si vous avez plus de dépenses, il faut avoir plus de recettes ou réduire les charges de fonctionnement qui sont déjà incompressibles, en raison notamment des compétences exigées par l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution – NDLR).

Les mutuelles ont l’obligation de communiquer les coûts de gestion à leurs adhérents. Les autres leviers possibles consistent à renforcer les actions de prévention à grande échelle pour une meilleure santé de la population et à réduire les besoins de soins. Il faut inviter davantage les adhérents à utiliser les réseaux de soins mutualistes pour limiter les coûts, comme par exemple pour les lunettes. Au niveau de l’État, la suppression des taxes sur les cotisations permettrait de restituer aux mutuelles des marges de redistribution. Ces taxes versées à l’État s’élèvent actuellement à 14,1 % des cotisations pour les contrats responsables et à 21,1 % pour les contrats non-responsables. Elles ont été multipliées par 9 et 12 en vingt ans. En fn de compte, un adhérent paie plus de taxes pour sa santé que pour la majorité des produits à la consommation.

 

Pourquoi choisir votre mutuelle ?

Nous sommes une mutuelle très accessible pour nos adhérents qui ont un contact direct avec leur conseiller pendant les heures de bureau. Les chefs d’entreprise accèdent sans problème à la direction. Nous disposons d’un réseau de tierspayant généralisé qui fonctionne également dans l’Hexagone et dans les autres DOM. Nous avons des ofres compétitives pour l’ensemble de la population. Des ofres conformes aux conventions collectives, aux contrats labellisés et, si besoin, nous construisons sur mesure des ofres pour les entreprises. Venir chez nous, c’est garantir la pérennité d’un modèle économique à but non lucratif où toutes les cotisations servent à honorer les engagements pris auprès des adhérents et au fnancement du fonctionnement. Aucune somme n’est prélevée sur les cotisations pour des dividendes parce qu’il n’y a pas d’actionnaires à rémunérer. C’est le seul modèle qui puisse garantir une maîtrise des coûts sur le long terme. Les adhérents sont aux commandes pour diriger.

 


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